Donner un sens à sa vie, un but.
Le plus difficile est de le trouver. Quoi faire ? C’est ça la question. Question à laquelle on essaie de répondre depuis le plus jeune âge. « Tu veux faire quoi quand tu seras plus grande ? » Alala, la fameuse question des grands pour des trop petits. Je n’ai jamais su quoi répondre. Ah si : serveuse dans un bar. Mais cette idée est bien loin derrière moi.
Question que l’on prend avec légèreté. Beh oui à 6 ans tout cela est bien trop loin pour nous. On survole, on y pense sans y penser réellement. Mais c’est après que tout se complique. Je crois, qu’elle prend toute son ampleur à partir du collège. On vous fou une pression pour savoir vers quelle filière vous allez vous diriger par la suite. Je pensais que tout était tracée mais il y a toujours eu un revirement de situation. Durant tout le collège j’étais persuadée de faire un Bac Littéraire. Puis fin seconde, faut faire un choix, vite il faut se décider, c’est ton avenir qui est en jeu bordel ! J’ai fait mon choix : Bac Scientifique. Et oui ! Alors vous vous demandez surement, comment on passe d’un Bac L à S en 1 an seulement. Je cherche encore la réponse à cette question. Ça a surpris tout le monde sans trop les surprendre.
Je me rend compte je n’ai jamais vraiment su où j’allais.
La psychologie est venue comme ça, je ne me souviens plus comment, il fallait faire un choix de métier pour une matière et le présenter devant toute la classe. C’était pour nous pousser à nous mettre dans un projet, nous intéresser et nous renseigner sur les études nécessaires et les débouchés. Les autres étaient là, architecte, vétérinaire ou encore dentiste. Beh oui en S c’est ça qu’on attend. Et puis là pauvre tâche que j’étais, elle se ramène avec son « psychologue ». Elle est sérieuse ? Oui je l’étais apparemment. J’étais sérieusement en train de m’en foutre. Je souhaitais seulement une chose : ailleurs.
Être là, sans réellement l’être.
J’étais là, en classe, mais seulement physiquement. Je rêvais d’ailleurs, d’être partout tant que ce n’était pas dans cette salle de classe, sur cette putain de chaise. Je m’ennuyais en faisant bêtement ce qu’on attendait de moi : écrire, travailler, faire les exercices et surtout : la fermer. Vibrer. Voilà ce que je désirais avant tout. Au lieu de cela je me consumais. Et c’est encore le cas aujourd’hui. Je rêve d’ailleurs, mais je me consume tout en pourrissant de l’intérieur.
Je ne sais pas où je vais.
À l’intérieur de moi même, je me sens comme dans un carrefour. Avec cette impression que ma vie est un cul de sac. Un sac vide. Je ne continue pas la psychologie mais je suis tout de même aller au bout de ma licence. Elle m’a beaucoup appris, sur moi, les autres et je ne regrette en rien ces années là ni de ne pas aller jusqu’en Master comme c’était « prévue ». Si je suis « fière » d’une chose, à condition que l’on peut l’être sur ce point, c’est d’avoir osé. J’ai osé arrêter, dire stop à tous ces plans qui n’étaient plus moi, puisque je l’étais plus. Il est difficile de tourner le dos à tout ce en quoi on croyait, ces fameux plans et ce qui était prévu, mais je l’ai fait car l’envie n’y était plus tout simplement. Et c’est mieux ainsi. Je ne veux pas avancer à reculons, me lever sans envie, au contraire je veux me sentir en vie.
Trouver un but, un sens.
Quoi de plus compliqué ? On parle d’avenir, de demain et d’après demain. La vie, la notre et de ce qu’on va faire jusqu’à la fin. Ça ne vous effraie pas vous ? Vous ne ressentez pas comme un poids ? Un truc lourd à porter ? Je dois être une vraie flippette alors, faible en plus de cela. Bonjour le combo ! Puis je regarde autour de moi et je vois. Il y a ceux qui ont de la chance, ceux qui ont toujours su. Comme si chez eux c’était inné et tout tracé. Ils savent. Les autres, ceux qui se cherchent. Pour cela ils essayent et commencent plein de choses sans en venir à bout. Et enfin il y a nous, les pommés. On fait, sans grandes convictions, on reste là bras ballant, les yeux dans le vague et l’esprit dans le flou. Toujours à se ressasser les mêmes questions auxquelles jamais il n’y a de réponse. « Qu’est-ce que je vais devenir ? » – « C’est moi ? » – « J’ai fait quoi ? » et tant d’autres plus tristes, stressantes et glauques.
Ce qui me « rassure », c’est de voir que je ne suis pas la seule. Petite pensée pour ma petite Pau’. On trouvera pas vrai ? Promis, on y arrivera. Non c’est pas toi, c’est pas de ta faute. C’est juste qu’on a besoin de plus de temps, comparer aux autres. Et si on cessait tout ? Toutes ces comparaisons, on ne se sentirait pas moins différent ?
Prendre le temps, mais est-ce raisonnable ?
Ces derniers mois ont été bousculé, bizarre, étrange. J’avais quelques idées en tête, ça paraissait me plaire. Enfin je pensais être sur, j’avais trouvé et j’osais y croire. Travailler dans la communication, faire un peu ce que je fais déjà. Créer, lire, écrire, réfléchir, faire des photos, parler. Tant de choses que j’ai trouvé et retrouvé ici. Dans mon dernier article « Prendre le risque de réussir ? », je vous disais que j’avais fait des recherches mais que je n’avais pas été jusqu’au bout. Depuis j’ai approfondit, j’ai vu des choses qui me correspondaient mais me voilà en train de douter. Encore. Il est maintenant trop tard pour m’inscrire. Mais si j’étais sincère envers moi même je dirais que j’ai un peu fait trainer les choses. Par peur, doutes mais également par manque de confiance. Alala, l’histoire de ma vie. J’ai du être amputer de confiance en moi c’est pas possible ! Du coup, je me dis que je devrais surement me laisser quelques mois, faire le point avec moi même, mes envies et demain. Bonne ou mauvaise idée ? Dites moi, est-ce judicieux ? Et puis il y a une part de moi qui est sur et qui a envie de continuer dans ce domaine et s’y mettre à fond. Tenter le tout pour le tout et m’inscrire, du moins essayer ? La dernière chance, si elle existe.
J’ai honte.
Je ne devrais peut-être pas mais oui j’ai honte. D’être perdue à ce point, de ce flou. De sentir se regard que je ne supporte plus, celui des autres et le mien. Je me sens oppressée, car on attend de moi que je fasse ce dont je ne suis pas encore capable. Minable, voilà comment je me sens. Le pire c’est que c’est impossible à expliquer. On se sent incompris, juger et comme une merde. On se compare, c’est inévitable, et on voit les autres qui avancent et réussissent. Vous me direz, que c’est à juste titre puisqu’ils s’en donnent les moyens. Bien sur, mais ils ont un avantage et pas des moindre : ils savent. Surement qu’ils doutent mais ils ont su donné un sens à tout cela, ils sont trouvé leur voix, ce qui leur correspondaient.
Tout ça pour dire pas grand chose au final. Mais je ne pense pas être seule dans ce cas là, malheureusement. C’est rassurant de savoir que l’on n’est pas seule dans cette situation, à ressentir cela, alors je vous le dis, vous n’êtes pas seule. Jamais. Il y aura toujours au moins 1 personne qui saura. C’est aussi un moyen pour moi de dire à ceux qui m’entourent que je sais juste pas. C’est désolant mais c’est comme ça. Vous ne pouvez rien faire, parfois la solution se trouve au creux du problème. En l’occurence ici c’est moi, alors il n’y a que moi pour l’a trouver. Laissez moi du temps et ne m’en voulez pas.
justeenr
J’ai tout lu, et laisse moi te dire une chose. Tu n’as pas à avoir honte, c’est ta vie et tu es la seule à pouvoir faire les bons choix, peu importe le temps que ça prendra. Le principal est que tu te sentes bien, et que tu trouves quelque chose qui te plaît. Pourquoi ne pas te lancer dans l’écriture d’un livre ? Tu es douée pour ça. Ou alors blogueuse à pleins temps pourquoi pas ? Ne te met pas la pression, et surtout ne te juges pas, c’est ça qui fait que t’as l’impression qu’on te juge en retour. Et si ça peut te rassurer, je suis dans la même cas que toi. Je suis pommée, mais je commence à savoir ce que j’aime et ce que je n’aime pas. La vie est faite de pleins de surprises, alors laisse la te surprendre. 🙂
Je t’embrasse mon chat.
GoHope
Ma Justine, je pense que tu ne peux pas savoir à quel point ce que tu me dis me touche énormément. Il y’a un projet en cours, en tête mais je garde pour moi. Tu as su mettre le doigt dessus, trop forte !
Et tu as raison, je me juge et c’est surement pour cela que je me sens juger en retour. Alors qu’au fond, ça n’est pas forcément le cas. On sait pas.
J’ai l’impression que l’ouest beaucoup à être pommé et ça me rassure mais me fait peur aussi. Je me demande si c’est notre génération qui veut ça.. Bref je vais bien finir par trouver et me sentir bien un jour.
Pour le moment je n’aime pas trop les surprises que la vie m’a faite mais je lui laisse une seconde chance.
Bisous fit chat <3
Elise
Coucou Clara, joli texte comme d’habitude.. et je te dirais prend ton temps, cette indécision durera le temps qu’il faut, c’est pas grave.. faut pas se lancer dans un truc qui t’ennui juste pour faire plaisir aux autres … et c’est normal de douter, de flipper, on est jamais sûre à 100%, le principal, c’est d’essayer, de ne pas regretter, de changer en cour de route si il faut .. ou est le problème, il y en a pas.. tu peux faire plein de choses, et changer dans 1 an, dans 10ans, il n’y a pas de problème, on change tout le temps.. normal que nos envies et nos objectifs changent …
Alors, prend ton temps … tu as completement raison …
Je pense pas que ces mots t’ai fais avancer, mais bon… 😉
Bisou demoiselle …
GoHope
Merci Elise. Je n’ai pas envie de me lancer dans un truc qui m’ennuie, c’est bien pour ça que je ne le fais pas. Mais je ressens une certaine pression à ne « rien faire », comme juger, comme si c’était mal.
Tu es le preuve qu’il faut foncer et faire ce qu’on aime et tu as bien raison ! Je verrais demain 😉
Bisous Elise :*
Marine
❤️
Mélanie (@Bewyouw)
Hello !
Ton texte est très touchant.
Et j’ai été dans la même situation que toi. Et le suis encore ?
Je vais avoir 24 ans et je suis vendeuse en boulangerie ( celle de mes parents c’est cool quand même ! ).
Mais avant tout ça j’ai eu un bac STG, un CAP fleuriste, j’ai fais un an d’école d’infirmière et avant ça j’ai fais un an de prépa.
J’ai aussi travaillé pendant un an dans un magasin de vêtements pour enfant ( je dois dire que j’ai pas mal aimé ).
J’ai toujours voulu travailler avec les enfants et c’est pourquoi j’ai fais des études d’infirmière, pour pouvoir devenir puéricultrice malgré le fait que je déteste, enfin détestais les études.
Et puis tout un tas de choses s’est passé et je suis partie.
Certes, je n’ai pas à me plaindre j’ai réussi à trouver 2 CDI depuis que j’ai quitté l’école. Et ça c’est cool. Mais, du haut de mes presque 24 ans, je ne sais toujours pas ce que je veux faire quand je serais grande.
On le sait peut-être jamais ?
J’ai abandonné l’idée de trouver LE métier que je veux faire. A chaque fois que j’y pense je me dis qu’au final, le métier qui est fait pour nous c’est peut-être celui qu’on aime bien faire sans trop y avoir réfléchit ? Celui qui, de temps en temps, nous gave mais qu’au final on aime bien.
Et celui qui, après être passé à autre chose, revient doucement dans notre petite tête ?
Le seul conseil que je pourrais te donner, c’est d’essayer, si tu peux, de travailler dans plusieurs domaines et d’essayé de voir ce qui te correspond le mieux.
Désolée pour ce loooong texte. J’espère qu’il t’aura au moins un peu rassuré. ?
Belle soirée à toi. ♡
GoHope
Coucou Mélanie, merci beaucoup, ça me fait plaisir. Je me sens moins seule quand je vous lis e plus « normale » on va dire.
Je pense que les temps ont changé et que contrairement à l’époque de nos parents, on en fait plus 40 ans de carrières mais plusieurs métiers. C’est nouveau et c’est cette idée là qui a du mal à prendre sa place.
Tu as fais pas mal de choses , c’est génial je trouve, tu as plusieurs expériences et c’est bien.
Tu as peut-être raison, peut-être qu’on ne sait jamais vraiment. Il faut arrêter de réfléchir et foncer. Je veux juste me lever le matin et aimer faire ce que je fais et on y aller à reculons. Un peu le rêve ultime !
Pour le moment je n’ai envie de rien, mais plus tard ça changera !
Merci d’avoir pris le temps, ça fait du bien de vous lire ! bisous <3
Gwen
Je me reconnais tellement dans ce que tu dis.. J’ai fait un bac ES car je n’aimais pas la littérature et me sentais trop nulle pour aller en S. Au final après mon bac je me suis retrouvée en licence de… Lettres modernes ! Le comble ! J’ai arrêté en première année de master car ca ne me correspondait plus.. Pas de débouchés, plus d’envie, la certitude que ce n’était pas pour moi mais cette même question : je fais quoi maintenant ? J’ai bossé en vente plus d’un an puis j’ai démissionné.. Retour à la case départ.. Si je peux te conseiller quelque chose c’est de faire un bilan de compétences c’est ca qui m’a sauvée ! J’ai repris une formation de deux ans et je suis maintenant comptable, j’aime mon boulot (même si je suis convaincue que je ne ferai pas ca toute ma vie) et je me sens épanouie dans ce que je fais. Maintenant à 26 ans, reste à réussir dans la vie privée à trouver un sens un chemin, LE chemin qui me convient (et c’est loin d’être gagné) mettre les blessures du passe de côté pour pouvoir avancer sereinement…
J’ai comme toi cette envie d’ailleurs ce besoin de tout stopper pour souffler changer d’air et faire un point sur ma vie sur ce que je suis et sur qui je veux être réellement… J’ai besoin de me sentir vivante et libre. Je me suis toujours considéré comme différente et encore aujourd’hui je me vois comme un électron libre quelqu’un qui n’arrive pas à se poser alors que dans mon entourage tout le monde vit sa vie « normalement ».. Mais au final sont-ils plus heureux ? Peut être qu’ils se sentent aussi mal mais qu’ils n’osent pas dire merde à ces choses qui les étouffent. Nous les gens paumés on y arrive et c’est la notre force car au final on deviendra les personnes que l’on a réellement voulu être ! Crois en toi et sois qui tu veux être peu importe ce que les gens peuvent penser…
GoHope
Cette question : je fais quoi ? Tellement perturbante je trouve. Et si on faisait ce au’on aime ?
Je ferais peut-être un bilan de compétence mais pour le moment je n’ai envie de rien. Il faut que je retrouve un minimum de motivation, afin de me mettre à fond dans ce que j’aime et ne pas gâcher tout.
De savoir que tu étais perdue mais que tu as su rebond et faire quelque chose que tu aimes, même si ce n’est pas pour toujours, c’est rassurant. On est une généraient où on ne fait plus 40 ans de carrière comme nos parents, les temps changent c’est comme ça.
J’espère que tu réussiras dans ta vie privée, si c’est ce que tu recherches. De mon côté c’st bien une chose que j’ai très vite abandonné et c’est une des meilleures décisions. On verra, quand ça viendra, si ça vient. Il est difficile de mettre les blessures de coté mais c’est nécessaire. Laisse toi du temps et ne te met pas la pression.
Quand je vous tous ces gens avec leur vie bien réglé, et bien personnellement je ne les envie pas du tout. Et c’est un bonne chose. Ils sont peut-être heureux comme ça ou non, mais ne se l’avoueront jamais.
Je vais essayer de me trouver..
Merci beaucoup ! :*
Cam
Bien écris cette article kiki! Je me retrouve en bcp de point – apres etre avoir été persuadée de ce que je voulais faire au moins dix fois avec dix idées diamétralement opposé , avoir squatté le club des pommés comme tu dis et avoir finalement un peu tot essayé j’ai fini par dire merde et le barrer pour prendre le temps de réfléchir à ce que je veux faire . Je ne sais toujours pas mais j’ai arrêté de m’en vouloir et ca fait un bien fou. Je pense meme que c’est la première étape et qu’elle est essentiel !
Arrête donc de t’en vouloir de ne pas savoir et au pire essaye des choses, trompes toi mais ne t’en veux pas. La seul règle est que tu te trouve toi
<3
GoHope
Merci Camcam ! Tu as eu raison de partir, tu le voulais et arrive un moment où il faut savoir dire merde et faire ce quo’n veut, ce qu’on aime. Je m’en veux par rapport aux regards des autres et surtout mon entourage mais ça je pense que c’est normal. Un jour je trouverais !
Profite de SF
lamodedemelissa
Tu trouveras les réponses à tes questions en cherchant ce qui te plaît le plus dans la vie. Et puis tu sais Ma puce tous les chemins mènent à Rome ! Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui tu ne trouves pas La chose qui te fasse vibrer ou parce que tu vas dans un sens qui ne te plaît pas que tu ne finiras pas par retomber sur tes pieds et enfin faire ce qu’il te plaît.
Toute expérience est tres bonne à prendre et toute question est aussi bonne à poser
lamodedemelissa
Avant de faire le métier que je fais, je suis passée par beaucoup de métiers que je n’appréciais pas mais au final j’ai réussi. Et pourtant je suis en pleine réflexion sur Ma carrière professionnelle parce qu’on se remet constamment en question et que les envies changent avec le temps. Tout ça pour dire laisse toi porter, investit toi a fond dans tes projets, ne lache rien et reprend confiance en toi
GoHope
Je pense avoir trouvé mais il me manque un petit je en sais quoi. Je vais là où la vie m’emmène mais surtout là où j’ai envie d’aller et on verra bien demain. Tu as tout à fait raison, on se remet constamment en question, et on ne se fait pas assez confiance. Je vais essayer de me laisser porter et m’investir comme je l’ai toujours fait, dans mes projets et on verra bien. Merci d’avoir pris le temps, et merci pour tes mots.
Mary
Bonsoir,
Je t’avais déjà vu plusieurs fois sur instagram, et c’est la première fois que j’ai enfin le temps de venir sur ton blog, et je ne le regrette pas du tout. Tu écris divinement bien, j’adore ton style et je n’ai pas pu m’arrêter avant la fin.
En ce qui concerne le sujet, je suis à peu près dans le même bateau. Bon, je sais ce que je veux faire mais je suis tellement apeurée. Pendant un bon moment, j’avais aussi la pression de ne pas savoir que faire, ou je le gardais au fond de moi. Parce-que je savais que les gens allaient dire que ce n’était pas un métier et que je ferais mieux de faire autre chose. Je pense que si on ne rentre pas dans le moule, on se sent tout de suite… décalé ? Je ne sais pas quel mot utilisé, mais on ne sent pas à sa place et dès lors qu’on est pas dans la même ligne que les autres, on est perdus. Beaucoup de personnes de mon entourage ont déjà tout réglé pour l’année prochaine ou pour les prochaines années. Ce qui n’est pas mon cas, et ça m’angoisse terriblement. J’ai un but, mais aucune idée de comment y parvenir. Et j’ai eu honte aussi, terriblement honte. Je me sentais nulle, pas à la hauteur. Avant de me dire que peu importe. Ce n’est pas de ma faute si je ne suis pas faite pour entrer dans le moule, si j’ai des idées différentes et des aspirations différentes. Je ne critique pas les autres en disant ça, pas du tout, au contraire. Surtout que ça fou tellement la pression de voir les autres gravirent les échelons et que ce n’est pas notre cas. Mais ça ne me fait plus peur. Un jour aussi, je le ferais pour ce que j’ai envie de faire.
J’espère que tu trouveras, et si ça te prends du temps, ce n’est pas grave. Peut-être tu peux voyager ? Ça permet de se retrouver un peu, de se connaître, et je crois que c’est ce que je vais faire.
Je te souhaite une très bonne soirée,
Mary
GoHope
Oh merci Mary, contente que tu apprécies ce que je fais. Ce genre retour fait plaisir à entendre.
Tu as un avantage sur loi : tu sais ce que tu veux faire. Et je peux comprendre que cela t »effraie, c’est tout à fait normal et compréhensible. C’est vrai que l’on ressent une certaine pression à partir du moment où l’on ne sait pas quoi faire, surtout lorsqu’autour de nous, les gens savent, foncent et osent. C’est vrai qu’à force on se sent nulle.
Et puis comme tu dis, si on a le malheur de vouloir sortir du moule et faire autre chose que ce que les autres attendent de nous c’est la cata. Mais je me dis que parfois la différence c’est bien et qu’il faut cesser de se comparer aux autres. (je dis ça mais je le fais toujours hein..) Si les autres ont trouvé, tant mieux pour eux, mais si nous on a besoin de sortir des ailes pour se sentir bien, ou est le mal ? Il y en a pas.
Je suis comme toi, je n’ai rien réglé pour la rentrée et je ne sais pas où je serais demain. Si tu as un but, essaie d’en parler autour de toi, aux bonnes personnes et tu trouveras surement comment y parvenir, je te le souhaite en tout cas.
Et tu as raison, ce n’est pas ta faute si tu es différente et si tu ne rentres pas dans le moule, tu es juste toi et c’est très bien ainsi. Je te souhaite de réussir et faire ce que tu aimes !
Je ne suis pas du genre à voyager, ça peut paraitre bizarre mais ça ne me fait pas rêver en fait. ^^ Mais je vais bien finir par trouver ! Si tu voyages, profites et pense à toi !
Merci pour tes mots ma belle, des bisous !
Mary
Je t’en prie, c’est sincère! Merci beaucoup pour ta réponse aussi.
Non, je comprends parfaitement ! Je croise les doigts pour toi, pour que tu trouves quelque chose qui te convienne.
Bisous
Gr.Caelia
Arf ce post m’a toute chamboulé Je me suis reconnue dans chacun de tes mots « malheureusement ». Le seul bémol c’est que j’ai toujours su ce que je voulais faire, et que du jour au lendemain, j’ai quitté la S pour la L, sans raison, parce que je voulais voir un peu ce que ça donnerai du côté scientifique. Viens aussi s’ajouter le fait que je ne me trouvais plus apte à étudier la médecine et devenir chirurgien comle je l’avais prévu, à cause de mes problèmes de santé. J’ai d’ailleurs pris cette décision après une 2eme hospit… Tourner la page, changer de monde (passer de S à L, bruuu) et me lancer dans quelque chose de nouveau, de plus « moi ». Du moins c’est ce que je croyais… aujourd’hui je me retrouve à réviser le bac L, toujours aussi malade, toujours aussi paumée, sans savoir que faire… tenter un BTS en alternance mais aucune entreprise qui accepte d’embaucher, décider de quitter ma ville natale pour déménager à Toulouse avec mon meilleur ami; se demander encore et encore si j’ai fais les bons choix, si je suis pas passée a côté de quelque chose, si j’ai pas gâché ma vie, car plus rien ne me passionnr réellement, le monde est lourd et vide, vide de sens et mes yeux regardent la vie passée, insidieuse… Bientôt 20 ans et le bac L dans la poche, bientôt 20 ans et aucune idée pour mon avenir. Je suis terrifiée. Crise d’angoisse, sanglots, renferments… Le doute, tout le temps. Alors je te comprends. Mais j’ai confiance en nous! On va trouver, peut être que comme tu dis, il nous faut juste plus de temps! Et qui sait, cela nous sera bénéfique car on appréciera encore PLUS notre futur après avoir tant galerer à le dessiner… Des bisous pastèques, toute belle. Ne perds pas espoir et surtout, la clef pour pas s’effondrer : reste BIEN ENTOURÉE. Car quand tu n’as plus confiance en toi, en ton potentiel, seuls tes proches peuvent te prouver le contraire.
GoHope
Ma belle, tes mots me touchent car c’est exactement ça, tu as tout dit. Mais tu te trompes sur une chose, tu n’as pas gaché ta vie. Si tu as fait ces choix c’est que tu le voulais, tu le pensais et tu as osé. C’était des choix réfléchis, les tiens, les premiers qui sont important et qui ont une incidence que ta vie et on avenir. Ce sont les premières décisions d’adultes et c’est donc normal de penser cela, mais rassures toi, ce n’est pas le cas.
On est jeune pas vrai, on trouvera bien ce qui nous anime ! Prend bien soin de toi mal, j’espère sincèrement que ça va aller pour toi. Des bisous ma belle <3
4 mois d’absence… – Littlxwarrior
[…] que je ne suis pas la seule dans ce cas, je pense notamment à Clara du blog GoHope et son article . Je l’admire énormément de parler aussi ouvertement de ce qu’elle ressent. Et on […]